Rouille. — Celle des pois a pour hôtes
transitoires les euphorbes que l'on doit détruire. Betterave, fève, haricot, oignon, pois, poireau jeune ;
sulfater à la bouillie cupro-sulfureuse et, en février, pour poirier et pommier, avec destruction des genévriers dans le voisinage, hôtes transitoires de l'éoidic. Pour la rouille
de l'asperge, éviter les sols
humides et les fumiers pailleux. Arrachage et destruction des pieds de
chicorée attaqués. Pour le céleri et le cerfeuil, restreindre les arrosages
et arracher les pieds 'attaqués. Pour l'éviter au fraisier, ne pas planter dans des situations peu aérées pas plus que dans les sols
compacts ; pour la
mâche, semer clair ou éclaircir. Bouillie cupro-sulfureuse à la pomme de terre
et en mai au groseillier. Ne pas renouveler les radis de l'année. La rouille
blanche du chou demande l'arrachage des porte-graines, de même pour le navet
avec suppression des bassinages pendant quelques jours. Celle du scorsonère
exige un bon soufrage au soufrol dès l'apparition de la rouille blanche ou
pulvérisation d'une solution à 65 gr. de permanganate de potasse et 100 litres
d'eau. La rouille noire du cerisier et des arbres à noyaux se combat par la
bouillie bordelaise ou par la cupro-sulfureuse alcaline. La rouille rouge puis
noirâtre, ainsi que la rouille tachetée du blé et des céréales, se prévient par
une sélection des variétés, telles que : Roseau, hybride du bon fermier, Dattel,
Riéti,
Rouge barbu d'automne, Poulard d'Australie, Bolotourka.Eviter l'abus des engrais azotés. Destruction des haies d'épine-vinette dans le
voisinage des cultures, parce que cet arbrisseau héberge la forme transitoire du
parasite.
Faucher fréquemment les graminées sauvages qui croissent à l'entour et
favorisent l'infection. |